L'influenza aviaire (14/12/2020)

L'influenza aviaire (14/12/2020)

Pour information influenza aviaire au 14/12/2020 : Karim DAOUD source OFB

La situation épidémiologique de l’IA s’intensifie : 15 pays atteints en Europe (plus de 524 cas positifs sur la faune sauvage), augmentation des cas en France et secteur avicole touché (3 cas dans les Landes, un en Vendée et un dans les Deux-Sèvres).

Ce qu’il faut savoir sur l’influenza aviaire

L’influenza aviaire est une maladie grave des oiseaux sauvages, captifs ou domestiques. Cette maladie très contagieuse et souvent mortelle pour les oiseaux est réglementée par le Ministère en charge de l’agriculture et de l’alimentation (MAA), en lien avec le Ministère de la Transition écologique (MTE). Elle peut parfois représenter un risque pour l’homme, mais cela n’a pas été le cas en Europe depuis 2007.

Etat des lieux – 14 décembre 2020

Depuis novembre 2020, un épisode grave d’influenza aviaire est en cours en Europe.

Il touche surtout des oiseaux sauvages, mais aussi quelques élevages, et a commencé à toucher la France, sur des oiseaux captifs ou des basses-cours en premier (Yvelines, Haute-Corse et Corse du Sud), puis quelques cas sur la faune sauvage (cf carte-ci-contre) et des foyers en élevages avicoles.

Il ne présente pas de risque pour l’homme.

Que sait-on sur l’influenza aviaire ?

Le territoire français est souvent confronté à des menaces d’influenza aviaire, soit sur les oiseaux sauvages, soit sur les élevages domestiques, voire sur les 2 secteurs. Voici quelques informations sur cette maladie.

Note concernant la priorisation des collectes de cadavres entrant dans les critères de collecte :

Destinataires : tous les départements en risque élevé

Selon le nombre de signalements de cadavres d’oiseaux entrant dans les critères de collecte*, il peut être nécessaire de prioriser les collectes.

Il est proposé de privilégier les milieux naturels par rapport aux milieux urbains. Dans les milieux urbains, si la capacité du réseau ne permet pas de répondre à tous les signalements, il est nécessaire d’informer les DDecPP afin qu’elles puissent organiser les acheminements au laboratoire.

Il est rappelé que la souche qui circule cet hiver ne présente pas de risque zoonotique, raison pour laquelle les milieux urbains ne sont pas prioritaires par rapport aux milieux naturels et au risque agricole de transmission aux élevages.

*Pour rappel, en période de risque élevé : tous anatidés, laridés, rallidés, échassiers et rapaces diurnes et toujours les cygnes, quelque soit le niveau de risque. Pour les autres espèces la collecte s’il y a eu au moins 3 cadavres observés en 1 semaine

Protocole de surveillance renforcée en cas de confirmation d’un cas d’IAHP dans un département

Destinataires : départements dans lesquels un ou plusieurs cas d’IAHP ont été confirmés (dans l’avifaune et/ou dans l’élevage)

Objectif scientifique et technique : la surveillance du maintien de l’infection au sein des populations d’oiseaux dans la zone ciblée par l’arrêté préfectoral et les zones écologiquement pertinentes du fait des mouvements et des regroupements d’oiseaux (ça peut donc être supplémentaire aux zones prévues par l’arrêté).

On vérifie ainsi s’il y a une circulation dans les principales communautés d’oiseaux connues et si oui, on essaie de la documenter (espèces touchées, durée des épisodes de mortalité et éventuelle dissémination spatiale)

Protocole proposé :

1/ Lieux : les principales zones de cantonnements des oiseaux d’eau du département en lien écologique avec la liste de communes listées par AP

2/ Modalités :

2.1 Renforcer l’observation de la mortalité en mobilisant des observateurs terrains pertinents couvrant les zones de regroupements d’oiseaux d’eau (pêcheurs, associations naturalistes…).

Il est nécessaire de définir localement, en lien avec les DDecPP, comment organiser une communication ciblée auprès de ces réseaux d’observateurs, les SD et FDC pouvant avantageusement mobiliser leurs réseaux spécifiques.

2.2 Organiser une recherche active de cadavres, en fonction des possibilités des services et notamment en mutualisant avec d’autres activités terrain (à une fréquence à définir selon les demandes locales et vos possibilités).

Si des observations de signes nerveux sont observés, merci de les documenter (photos, vidéos) et si possible de collecter en priorité ces animaux.

 

 

 

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