Bonjour à toutes et à tous
Quelques info sur La variole du singe (monkeypox en anglais) ou orthopoxvirose simienne ou infection à virus Monkeypox, est une zoonose due à un virus (famille poxviridiae) du même genre orthopoxviridae que celui de la variole humaine.
Le premier cas de variole du singe a été détecté en France la semaine dernière. L’Organisation Mondiale de la Santé prédit que le nombre de cas à travers le monde va augmenter.
Le Covid n’est pas encore derrière nous que nous parlons de variole du singe. Il s’agit là d’une zoonose virale, c’est-à-dire un virus qui se transmet de l’animal à l’homme. Depuis le 14 mai, des dizaines de cas ont été détectées aux États-Unis, en Angleterre ou encore en Espagne. Ce vendredi 20 mai, un premier cas a été confirmé en France. Si, dans la majorité des cas, la maladie est bénigne pour les humains, même si les symptômes peuvent être sérieux chez les hommes, la question des traitements et du vaccin se pose.
Quels sont les symptômes ?
La variole du singe peut se manifester par de la fièvre, un intense mal de tête, une adénopathie, des douleurs musculaires, un mal de dos, et une intense fatigue. Mais elle se caractérise également par des éruptions cutanées au niveau du visage, de la paume des mains, et de la plante des pieds, essentiellement, pouvant s’étendre, mais de façon moins importante, à d’autres parties du corps.
L’OMS précise que “la durée d’incubation est en général de 6 à 16 jours mais peut aller de 5 à 21 jours”. Toutefois, la maladie “se guérit en général spontanément”. L’autorité sanitaire mondiale se veut globalement rassurante sur les cas concernés, affirmant que “le taux de létalité lors des flambées d’orthopoxvirose simienne s’est établi entre 1 % et 10 %, la plupart des décès survenant chez les plus jeunes”. L’évolution de la maladie serait donc plutôt positive.
La vaccination serait-elle vraiment efficace ?
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le vaccin contre la variole “classique”, qui a provoqué de graves épidémies en Europe jusqu’au XVIIIe siècle, est efficace à 85 % pour prévenir de la variole du singe, pour laquelle il n’existe pas de vaccin propre. Une vaccination antérieure contre la variole peut donc entraîner une maladie moins grave,
Néanmoins, l’OMS rappelle que la première génération de vaccins contre la variole “n’est plus accessible au grand public” aujourd’hui. En effet, la variole a été éradiquée à l’échelle mondiale en 1980, après le lancement en 1967 par l’OMS du “Programme intensifié d’éradication de la variole.
Voici ci-dessous une diapo faisant partie de la formation que je propose Pathologies environnementales et zoonoses.
Très bonne journée
Karim DAOUD